Le président américain Joe Biden a reçu, en décembre à Washington, plusieurs chefs d’Etat africains dans le cadre du sommet Afrique-USA. A cette occasion, les dirigeants africains ont plaidé pour le financement de l’entrepreneuriat et du secteur privé. Un axe prioritaire du plan Marshall d’Aliou Diallo pour la reconstruction du Mali. Le président américain Joe Biden a reçu, mercredi et jeudi, une cinquantaine de chefs d’Etat africains (aucun putschiste sauf Mahamat Idriss Déby) dans le cadre du sommet Afrique-Etats Unis. Objectif : rétablir un contrat de confiance entre la première puissance mondiale et l’Afrique. A cette occasion, le locataire actuel de la Maison Blanche a annoncé un financement de 55 milliards de dollars sur 3 ans pour le continent africain.
L’appel des dirigeants africains à investir dans le privé
Cette enveloppe servira à la signature de contrats et d’accords dans des secteurs aussi variés que l’agriculture, l’énergie, les transports, la santé ou les nouvelles technologies. Mais les dirigeants africains, dont le président béninois Patrice Talon, ont insisté sur la nécessité d’investir massivement dans le secteur privé et l’entrepreneuriat, seules voies pour l’Afrique, selon eux, d’accéder au développement véritable. Cette position est partagée par l’homme d’affaires Malien Aliou Diallo, PDG de la compagnie Hydroma, pionnière mondiale de l’exploitation de l’hydrogène naturel. Cet entrepreneur audacieux mise sur l’entrepreneuriat et le secteur privé pour placer le Mali au sommet des nations africaines.
Un Plan Marshall pour le Mali
Aliou Diallo estime que son pays ne pourra mettre définitivement fin aux conflits, à la pauvreté et au chômage des jeunes que par un financement massif dans l’auto-emploi. C’est pourquoi il a ficelé un ambitieux plan Marshall. Ce programme pharaonique vise la reconstruction totale du Mali à travers la construction des infrastructures essentielles. A savoir les ponts, routes, centres de santé, usines, centrales électriques et universités.
Pour la création de dizaines de milliers d’emplois
Mais ce plan se focalise surtout sur l’investissement pour la création d’emplois. Aliou Diallo souhaite soutenir financièrement les projets des jeunes Maliens pour la création d’entreprises dans les secteurs clés de l’économie nationale ou dans des domaines d’avenir. Par exemple l’agriculture, l’énergie, les transports et les nouvelles technologies. Grâce à son plan Marshall, le milliardaire malien espère créer des dizaines de milliers d’emplois. Ce qui permettra d’arracher les jeunes aux griffes du terrorisme, qui vit du désespoir des populations. Aussi, veut-il les éloigner des routes dangereuses de l’émigration vers l’Europe puisqu’ils trouveront un avenir meilleur dans leur pays. Cependant, Aliou Diallo sait que le Plan Marshall seul ne suffira. Ainsi, l’ex député de Kayes compte aussi sur les investisseurs nationaux et internationaux pour booster ce secteur privé, créateur de richesses.
Une convergence de vues sur la gestion politique
Favori de l’élection présidentielle malienne de février 2024, Aliou Diallo se voit bien coopérer avec les Etats Unis pour la concrétisation de leurs ambitions en Afrique. La vision politique du président d’ADP-Maliba et celle de Washington se rejoignent sur bien de plans. D’abord sur la question de l’investissement dans l’entrepreneuriat et le secteur privé. Ensuite sur la promotion des énergies vertes, puisque Aliou Diallo exploite depuis dix ans l’hydrogène naturel, une ressource totalement propre. Par ailleurs, le milliardaire malien est l’un des fervents défenseurs de la démocratie et des droits de l’Homme au Mali. Et surtout un homme politique engagé contre la corruption, le népotisme ou encore la gabegie.
