L’utilisation de Bitcoin comme moyen de paiement a préoccupé les représentants des gouvernements du monde entier. Le Kirghizistan, en Asie centrale, est l’un d’entre eux. Ce pays, où l’exploitation de fermes virtuelles a récemment été interdite, propose maintenant la légalisation de l’exploitation minière de Bitcoin.
Bien que la question reste préoccupante, les autorités cherchent des moyens d’augmenter les recettes de l’État. Cette situation pousse le pays à revoir certaines modalités commerciales, notamment l’exploitation minière de Bitcoin.
L’initiative de légalisation de l’exploitation minière de bitcoin commence au Parlement
Le Parlement de la République kirghize débat d’un régime fiscal pour les mineurs. C’est une étape importante pour la communauté des cryptophiles de ce pays. Ce serait un pas vers la légalisation de l’exploitation minière de Bitcoin.
Comme mentionné ci-dessus, le Kirghizistan cherche à augmenter les recettes de l’État. À cette fin, des obligations fiscales ont été proposées pour les personnes travaillant dans l’entreprise.
Le projet en cours de discussion comprend les termes « actifs virtuels » et « exploitation minière » en référence aux cryptomonies. Dans le même temps, il précise que, si elles sont approuvées par le Parlement, les taxes atteindront jusqu’à 15 % du total des revenus des activités minières.
En savoir plus sur les taxes minières kirghizes
Le régime fiscal, qui est sur le point d’être approuvé, constituerait la première étape importante de cette nouvelle étape de la cryptologie dans le pays. Il s’agirait de la légalisation de l’exploitation minière de Bitcoin, ainsi que de la dépénalisation du commerce avec l’utilisation de cette cryptomone comme moyen de paiement.
Ainsi, lorsque l’exploitation minière sera légalisée, les taxes se situeront autour d’un taux fixe de 15 % pour les mineurs. Cela signifierait des recettes annuelles de quelque 4,2 millions de dollars pour le budget de l’État, ce qui, selon les chiffres officiels, représente environ un milliard de dollars.
D’autre part, et comme dérivé de la légalisation de l’exploitation minière de Bitcoin, la question de l’électricité fournie par les exploitations agricoles est discutée. Comme on le sait, l’exploitation minière consomme des quantités importantes d’énergie électrique, ce qui a attiré l’attention des autorités de la République kirghize.
Ainsi, le parlement kirghize envisage l’application d’un tarif spécifique pour les mineurs. Il s’agirait d’une prime de 70 % par rapport au tarif moyen du pays.

Des réticences persistent dans certains groupes parlementaires
Selon la constitution du Kirghizistan, aucun parti au Parlement (Jogorku Kenesh) ne peut détenir plus de 65 % des sièges. Il est donc difficile d’atteindre une majorité absolue lorsqu’il s’agit de faire passer une loi. Cet organe législatif est composé de cinq parties qui ont un point de vue différent sur le sujet.
Ainsi, le député Aaly Karashev, s’est montré préoccupé par l’impact que pourrait avoir la légalisation de l’exploitation minière de Bitcoin sur la fourniture du service d’électricité dans le pays. C’est une situation délicate, a-t-elle dit, dans laquelle le service d’une nation qui importe plus d’énergie qu’elle n’en exporte serait mis en danger.
Il y a des précédents, en ce qui concerne l’exploitation minière, qui montrent clairement que ce ne sera pas une décision facile. En fait, en septembre 2019, le pays a coupé l’approvisionnement des exploitations minières, affirmant que cette activité consommait plus d’électricité que plusieurs grandes provinces réunies.